À la découverte du monocycle

Prenez votre vélo et enlevez-lui le cadre, la roue avant et le guidon. Qu’obtenez-vous ? Pas grand-chose en réalité. Par contre, si vous tenez tout cela comme superflu, le monocycle est fait pour vous. Fun et technique à la fois, le monocycle a changé de dimension, serez-vous capable de suivre la cadence ?

 

Le monocycle dans les grandes lignes

On l’associerait volontiers au monde du cirque et plus particulièrement aux clowns et aux jongleurs ; le monocycle a pourtant connu une véritable cure de jeunesse et a su toucher une nouvelle frange de la population, pour qui le nez rouge ne fait pas partie du matériel nécessaire.

Difficile de savoir précisément d’où vient le monocycle, chaînon manquant entre le grand-bi (le vélo de grand-papi) et le vélo moderne auquel on aurait amputé une partie. Certains assurent que les premiers modèles dérivent du grand-bi, après que l’on se soit rendu compte que la seconde roue n’a pas beaucoup d’impact sur le comportement du cycle une fois lancé.

Le monocycle de base se compose d’une roue, surmontée d’une selle et actionnée par un pédalier. La plupart des monocycles n’ont pas de chaîne, contrairement au vélo : il n’y a donc pas d’effet de démultiplication. Il existe bien d’autres modèles, qui répondent à des attentes et des besoins particuliers et que nous verrons plus bas mais le seul dénominateur commun à tous les modèles est la roue. On trouve ainsi des monocycles sans selle, sans pédale et des modèles assez fous comme le « girafe à roues » qui dispose d’une selle surélevée par-dessus un empilement de roues.

Dans les années 80, le monocycle est sorti des sentiers battus quand des passionnés de sports extrêmes ont décidé de se réapproprier le véhicule pour une application plus sportive. C’est donc devenu un matériel de plus en plus prisé par les riders urbains. Preuve en est, on en trouve en vente sur le site Zoorider.com, spécialisé dans les sports de glisse urbains, au milieu de rollers et de skateboards.

 

Acheter un monocycle selon ses envies

Comme je l’évoquais plus haut, le monocycle n’est plus l’apanage des jongleurs et des clowns mais est devenu une discipline au moins aussi variée que le sont le roller et le skateboard. Vitesse, figures et course sur terrain accidenté, le « mono » est véritablement devenu un sport extrême.

La pratique à la fois la plus impressionnante et la plus courante concerne le trial (et le street par la même occasion). Monté sur son véhicule, le monocycliste cherche à surmonter les obstacles qui se présentent devant lui qu’il s’agisse de modules conçus spécifiquement ou de mobilier urbain. Le motto du trial pourrait être plus haut, plus loin, plus dangereux tant les obstacles à franchir, et la manière de les passer, sont impressionnants. La preuve avec cette vidéo :

A côté de cela, on trouve le freestyle que l’on compare souvent au patinage artistique. En freestyle, le monocycliste cherche à enchainer les figures, la plupart du temps sur terrain plat, pour obtenir la session la plus impressionnante techniquement et la plus fluide possible.

Enfin, on pourrait parler de la pratique de vitesse, du tout-terrain ou encore des sports dérivés (mono-basket, mono-hockey, mono-handball) ou tout simplement de l’aspect spectacle encore courant mais le mieux, c’est de laisser le découvrir par vous-même.

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