Gaspillage alimentaire : tout sur la nouvelle mesure
Selon les chiffres, les ménages français jettent annuellement 20 à 30 kilos de nourritures. Un gaspillage tellement flagrant que la situation a interpellé un élu de Courbevoie en 2014. Suite aux revendications, une loi sur le gaspillage alimentaire a été votée par le parlement français. Découvrez à travers cet article la teneur de cette loi.
L’origine de cette mesure sur le gaspillage alimentaire
Avec le nombre croissant de SDF en France, un élu de Courbevoie (Arash Derambarsh) décide en 2014 de réagir face au gaspillage alimentaire. Il commence par tester sa méthode en récupérant les invendus des supermarchés trois fois par semaine pour ensuite les distribuer aux nécessiteux. L’évènement a été une réussite puisqu’il a donné lieu à la signature d’une pétition. Initiée par le conseil municipal, cette pétition a pu recueillir plus de 200 000 signatures. À l’unanimité les signataires clament l’arrêt du gaspillage alimentaire.
Grandes distributions : assujetti à une obligation de don
Cette nouvelle loi a pour principal but d’interdire aux supermarchés (plus de 400 m2) de jeter ou de rendre inconsommable les aliments non vendus. Désormais, tous les aliments qui ne sont pas écoulés devront faire l’objet d’un don afin qu’ils ne soient pas gaspillés. À cet effet, ces grandes distributions sont dans l’obligation de passer un accord avec les associations caritatives. Ces derniers se chargeront de la distribution des aliments invendus à toutes les personnes dans le besoin. Au cas où les aliments ne seraient plus consommables, ils seront donnés aux animaux puis à des fins agricoles.
Des avis partagés sur cette nouvelle mesure
La mesure sur l’arrêt du gaspillage alimentaire n’est pas bien prise par tout le monde. En effet, elle impose, surtout pour les supermarchés, un certain engagement. Afin d’écouler les invendus, une convention avec une association caritative est nécessaire. Une action difficile à mettre en œuvre de par la complexité de la gestion des flux des marchandises. Certaines associations préconisent même la délégation de cette tâche à une entité nationale. Ce qui facilitera la distribution égale des denrées alimentaires dans toute la France.