Incontinence : quand les nuits virent au cauchemar
C’est un sujet qui occupe rarement l’espace public, et pourtant l’incontinence est un phénomène qui nuit gravement à la qualité de vie. On estime qu’aujourd’hui en France, 5% de la population générale est touchée par cette condition, tandis qu’à l’hôpital et en établissement médico-social, entre une personne sur deux et trois personnes sur quatre sont concernées.
Cette condition touche majoritairement les personnes âgées de 65 ans et plus : sa prévalence est donc amenée à augmenter dans les prochaines années.
On s’intéresse dans cet article aux protections nocturnes contre l’incontinence : à quoi ressemble une couche de nuit pour personne âgée ? Comment s’utilise-t-elle ? Que faut-il savoir pour une utilisation optimale ?
Le cauchemar de l’incontinence nocturne
Il existe deux types d’incontinence nocturne, qui sont deux phénomènes différents : l’énurésie désigne la miction pendant le sommeil, tandis que la nycturie désigne le fait de devoir se relever plusieurs fois la nuit pour la miction. La nycturie est un phénomène normal chez les personnes âgées. En effet, avec l’âge, la vessie perd en élasticité, tandis que d’autres pathologies typiques du 3ème âge jouent un rôle aggravant, comme le diabète et les troubles de la circulation sanguine. Le problème, c’est que l’âge avançant, il est de plus en plus difficile de se relever au milieu de la nuit.
Face à cette pression, il ne faut pas hésiter à porter une couche de nuit pour personne âgée, qui à défaut d’empêcher l’incontinence, limitera son impact sur la qualité de vie.
Les couches de nuit pour personnes âgées
Les couches de nuit sont conçues comme des changes intégraux : soit comme des couches avec des scratches sur le côté (dans ce cas la personne qui les porte n’est pas celle qui les met en place) ; soit comme des slips ou culottes, que l’on enfile de la même façon et que l’on change lorsqu’ils sont souillés. Très absorbants, ils permettent de passer une nuit entière sans fuite et sans devoir se relever.
